Livres
“L'amour est un thé qui infuse lentement”
Christine Cayol - Ed. Hervé Chopin, 2022
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« Yuan fen : rencontre prédestinée voulue par le ciel »
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« "Avec ta gueule cassée tu feras des ravages et si tu ne fais pas des ravages, tu feras fortune et si tu fais fortune, tu feras des ravages. " répétait l'oncle de Chao.
Depuis son tragique accident alors qu'il n'a que 6 ans, Chao sait qu'il est différent. L'acupuncture, mais aussi un livre d'images sur la France, l'aident à chercher ailleurs que dans ses blessures ce qu'il va devenir.
À 21 ans, tandis qu'il participe à l'éclosion d'un empire familial dans une Chine en pleine ébullition, Chao choisit Paris. Il sait qu'à la pointe du Vert Galant, face à l'eau docile ou impétueuse, quelqu'un l'attend.
Inès avance dans sa vie avec douleur et détermination. Elle est française, mariée, mère de deux enfants. Tout les éloigne l'un de l'autre.
Mais ni Chao, ni Inès ne résistera à l'énergie lumineuse, née de leur rencontre dans un café parisien. Cela se nomme yuan fen, rencontre prédestinée voulue par le ciel. »
Couverture livre Christine Cayol - Traverser la rivière en tâtant des pierres
Couverture livre Christine Cayol - Traverser la rivière en tâtant des pierres
“Traverser la rivière en tâtant des pierres”
Christine Cayol - Ed. Tallandier, 2019
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« Les dix proverbes proposés dans ce livre sont puisés dans la vie quotidienne de la Chine actuelle, je les ai choisis simplement parce que je les entends, parce qu’ils sont des compagnons de route et que toute oreille attentive peut y avoir accès. Ils orientent le cœur vers des questions essentielles, celles de la mort et de la relation aux ancêtres. Ils incitent à aimer son pays, apprennent à ne pas séparer la joie de la tristesse, à ne pas s’impatienter, à comprendre à qui l’on a affaire. Ils rappellent les bienfaits de la justesse et alertent sur les dangers d’en faire toujours plus. Ils invitent à avancer dans la vie comme on le fait dans la rivière, sans cesser d’apprécier la solidité des points d’appui. Ils concilient la vitesse et la patience, l’élan et l’arrêt. Ce sont des proverbes précieux pour aujourd'hui »
“Pourquoi les Chinois ont-ils le temps ?”
Christine Cayol - Ed. Tallandier, 2017
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« Nous sommes malades du temps, et nous l’avons toujours été. Il nous pousse, nous devance, nous ennuie, et puis un jour, après nous avoir humiliés, il s’arrête. Nous nous plaignons de son accélération et nous en profitons en même temps. Nous avons peur pour l’avenir de la planète, pour celui de nos enfants. Nous nous jetons sur toutes sortes de méthodes de développement personnel, nous rêvons de nous montrer zen et de savoir faire preuve de lâcher prise… et nous arrivons à peine à placer dans notre agenda numérique, entre deux rendez-vous, un temps de prière ou une séance de méditation. »
Christine Cayol vit en Chine depuis quinze ans. Chaque jour, elle s’étonne un peu plus de la façon dont les chinois appréhendent le temps : un rapport à l'organisation, à la vie, à l'avenir – diamétralement opposé au nôtre – plus efficace, plus libre, plus spirituel.
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Sans renoncer au progrès, les Chinois puisent dans leur culture traditionnelle une discrète sagesse du temps. Là où nous rajoutons, ils vident, là où nous ralentissons, ils accélèrent. Le temps en Chine ressemble aux vagues qui se couchent sur la plage. Il faut savoir jouer avec elles. Cette agilité du temps chinois est une source d’inspiration pour tous ceux qui savent que ce n'est qu’en se guérissant de la maladie du temps que l’on assumera notre responsabilité du monde à venir.
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L'ouvrage est paru en version néerlandaise le 27 Août 2018.
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“À quoi pensent les chinois en regardant Mona Lisa ?”
Christine Cayol et Wu Hongmiao - Ed. Tallandier, 2012
Que voient les Chinois et que pensent-ils de nous, de notre culture, quand ils visitent nos musées et admirent nos tableaux ? A quoi pensent-ils en regardant le visage de Mona Lisa ou celui de la vierge Marie ? Pourquoi tant de Christ souffrant ?
Aux lisières de l’histoire de l’art et de l’essai, ce livre prend la forme d’une conversation entre Christine Cayol, philosophe résidant en Chine, et Wu Hongmiao, doyen de l’Université de langue française à l’université de Wuhan.
A partir d’une vingtaine de chefs-d’œuvre de la peinture occidentale, de Giotto à Picasso, en passant par Rembrandt et Vélasquez, les deux auteurs confrontent leurs manières de voir, de regarder, de penser, de percevoir et de comprendre le monde aujourd’hui. Il s’agit pour eux de comparer leurs approches afin de mesurer l’étendue de leurs différences et de leurs ressemblances. Sommes-nous si éloignés ?
A l’heure où la Chine devient un partenaire de premier plan, il est temps de comprendre ce que les Chinois saisissent de notre civilisation, et inversement…
“Je suis catholique et j'ai mal”
Christine Cayol - Ed. Seuil 2006
« Je suis catholique. Cela aurait pu être autrement. Il m’arrive de m’imaginer dans un monde bouddhiste, musulman, protestant, juif, orthodoxe, mais je suis catholique et jusqu’à présent je ne l’ai jamais regretté. Une seule chose me gêne dans ce nom : “catholique” voudrait dire “universel”. Universel comme tout ce que l’on cherche à imposer au nom d’une supériorité plus ou moins avouée, au nom d’une peur aussi. Etre catholique pour moi ne s’apparente pas à l’universel, même si j’éprouve de la joie à me retrouver dans les églises du monde entier. Etre catholique n’est pas pour moi une conduite, ni une morale, encore moins une qualité : cela relève tout simplement d’une joie. Depuis que j’ai pris conscience d’être baptisée, cette joie ne m’a pas quittée. Je suis catholique et j’ai mal. C’est pour cela que j’écris. Ceci est le journal de ma douleur, de ma révolte, de mon espérance aussi. »
“L’intelligence sensible : Picasso, Shakespeare, Hitchcock, au secours de l’économie”
Christine Cayol - Ed. Village Mondial 2003
Picasso, Shakespeare, Hitchcock, mais au secours de quoi au juste ?
Au secours d’une vision technicienne du monde qui a trouvé dans l’économie sa principale expression. Au secours d’une économie qui a perdu sa mission première et qui a écarté l’homme en tant qu’être de culture et de sensibilité. Au secours de ceux qui désirent vivre et travailler dans un monde plus humain.
En réponse aux impasses des organisations humaines qui prônent la rentabilité financière et l’idéologie technique mais sans plus croire à ses progrès, Christine Cayol propose un chemin nouveau, par l’art, la culture et la vie.
La sensibilité, comme la pensée, se travaille et s’aiguise à partir de la confrontation avec d’autres regards, d’autres mondes, d’autres idées. Christine Cayol s’appuie sur la rencontre avec des œuvres d’art pour réhabiliter l’intelligence sensible et éveiller le sens de cette intelligence chez son lecteur.
“Voir est un art : Dix tableaux pour s’inspirer et innover”
Christine Cayol - Ed. Village Mondial 2004
Quelle est l’utilité de l’art dans nos vies ? En quoi nous aide-t-il à changer notre regard sur nous-mêmes et sur le monde ? De Velázquez à Mondrian, de Caravage à Pollock, Christine Cayol propose à notre réflexion dix tableaux de grands maîtres. Chacun d’eux est l’occasion de nous ouvrir à la singularité du regard qui l’a fait naître et illustre une posture psychologique, sociale, spirituelle : transgresser, subvertir, oser voir, se risquer, se tenir à l’écart… en lien avec l’esprit d’innovation.
Car il s’agit bien de cela : s’inspirer, se renouveler et pour cela voir autrement, oser son regard dans une technique, un savoir-faire, se risquer dans la mise en oeuvre de cette nouvelle vision et par là–même innover.
Et si les aventures artistiques et humaines qui nous sont ici proposées sont possibles, c’est parce que « quelque chose, certes, s’invente dans la peinture, mais qui dépasse en même temps son champ et relève d’un certain rapport au monde, à l’autre, à la vie. » Christine Cayol.
“L’art en Espagne 1936-1996”
Christine Cayol - Nouvelles Editions Françaises 1996
« Il s’agit de tracer la physionomie d’un édifice imposant tant par la richesse et la nouveauté d’un art qui, au fil d’une situation politique complexe, cherche à construire sa propre définition, que par la diversité des individualités qu’il fait surgir. Plus que d’un édifice, il faudrait parler d’un ensemble dynamique et zigzaguant, et relativiser les essais de coupes chronologiques (…)»
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Face à l’histoire: 1936-1939
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L’impossible oubli: 1939-1957
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Rupture et avènement: 1957-1965
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Modèles étrangers et Nouvelle Figuration 1960-1975
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Eclatement d’individualités: la décade multicolore 1975-1995